Journal des Marches et Opérations
du Régiment de Marche de la Légion Etrangère

 

Parallèlement, toutes ocçasions sont recherchées d'exalter le moral en particulier:
13.04.1944
- le 13 avril ou toute la Division formée en un imposant carré, à proximité de l'aérodrome d'OUDJDA, est inspectée par le Général de GAULLE qui lui promet sa prochaine participation à la campagne de FRANCE.
21.02.1944 - 29.03.1944
- les 21 février et 29 mars qui voient, à la lumière des phares, d'émouvantes veillées aux Drapeaux et Etendards.
18.04.1944 - 24.04.1944
Du 18 au 24 Avril, les Bataillons se portent avec leur C.C. dans la région:
TASSIN, 1er Bataillon;
SEBDOU, 2me Bataillon;
BEDEAU, 3me Bataillon et C.C.R.
14.05.1944
Jusqu'au 14 Mai, ce sont au camp de BEDEAU, à l'intérieur des C.C. des exercices avec tirs réels au cours desquels sont précisées les possibilités des armes de tout calibre et perfectionnés les réflexes des équipes notamment en cours de progression.
16.05.1944-18.05.1944
Ils sont couronnés, les 16, 17 et 18 mai, par une manœuvre de Division, permettant de situer en vraie grandeur sur le terrain la Division Blindée, véritable escadre sur la mer d'alfa, et d'en faire fonctionner pratiquement les services.
21.05.1944 - 04.06.1944
Du 21 Mai au 4 juin, le matériel qui a beaucoup souffert de la poussière, du terrain rocailleux, et des mottes d'alfa est remis en état.
05.06.1944 - 10.06.1944
Du 5 au 10 juin, la Division se rapprochant du port d'embarquement fait mouvement vers la région S.O. d'ORAN; ses différents éléments sont regroupés par Corps pour procéder à la révision des véhicules et aux ultimes perceptions de matériels. Le stationnement réalisé .
09.06.1944
Le 9 juin est le suivant:

1er Bataillon: TURGOT;
2me Bataillon et C.C.R.: RIO-SALADO;
3me Bataillon: HAMMAM BOU HADJAR
15.06.1944 - 03.09.1944
Du 15 juin au 3 septembre, sont effectués des exercices infanterie-chars en vue d'uniformiser dans les bataillons - dont deux ont, du point de vue tactique, échappé au contrôle du Colonel pendant cinq mois -, les procédés de combat de l'infanterie blindée.
L'attaque des localités, la liaison avec l'aviation sont étudiés dans le détail.
01.09.1944
Le 1er septembre, les combat-command sont reconstitués en prévision du mouvement vers les aréas qui s'effectue du 2 au 4 du même mois et qui amène la C.C.R. à FLEURUS les 1er et 3me Bataillons à ASSI BEN OKBA, le 2me Bataillon à ASSI AMEUR.
14.09.1944 - 20.09.1944
Le 14 septembre, anniversaire de la remise de la Fourragère double au drapeau du R.M.L.E. 1914-1918, embarquement du détachement précurseur qui débarque à MARSEILLE le 20, des trois Bataillons qui débarquent le 20 également à SAINT -RAPHAEL.
20.09.1944 - 05.10.1944
La C.C.R. embarque le 20 et arrive à TOULON le 5 octobre.
Plusieurs véhicules seront mis hors de service du fait d'avaries à certains bateaux au cours de la tempête.
06.10.1944

Jusqu'au 6 octobre, le régiment cantonne dans la région d'AIX en PROVENCE,
C.C.R. à VENTABREN,
1er Bataillon à PELISSANE,
2me Bataillon à CHARLEVAL et la ROQUE D'ANTHERON,
3me Bataillon à LANCON.
06.10.1944 - 14.10.1944
Du 6 au 14 octobre, les combat-command se portent en trois étapes vers la HAUTE-SAONE par l'itinéraire : VALENCE, SAINT -MARCELLIN, BOURG EN BRESSE.
Stationnement en fin de mouvement:
- C.C.R.: GY et villages avoisinants
- 1er Bataillon: AMANCE et villages avoisinants
- 2me Bataillon: RAZE et villages avoisinants
- 3me Bataillon: St-LOUP et villages avoisinants
15.11.1944

Avant que soit déclenchée le 15 novembre l'offensive de la 1re Armée, les bataillons effectuent des mouvements destinés à tromper l'ennemi sur le choix de la zone d'attaque, le 3me Bataillon participe à une opération de diversion dans la région de GERARDMER, le détail en sera précisé au début de la 2me partie du journal de Marche.

Toutefois, pour la compréhension du texte qui va suivre et l'explication des opérations quelquefois différentes auxquelles participeront les compagnies d'un même bataillon, il est utile de préciser l'articuiation des combat-command réalisée au début de la campagne.

C.C.4

Colonel SCHLESSER

 

 

Groupement «A»

Lt-Colonel DU BREUIL,
Commandant le 1er Cuirassiers

 

 

6me Compagnie

 

 

3/1er Cuirassiers (chars moyens)

 

 

1/1er Cuirassiers (chars légers)

 

Groupement «B»

Chef d'Escadrons de PREVAL
du 1er Cuirassiers

 

 

5me Compagnie

 

 

2/1er Cuirassiers

 

Groupement «C»

Chef de Bataillon CHARTON
Commandant le II/R.M.L.E.

 

 

7me Compagnie

 

 

Compagnie d'accompagnement du 2me Bataillon

 

 

4/1er Cuirassiers

C.C.5

Colonel DES HAZARS DE MONTGAILLARD

 

 

Groupement «A»

Colonel BOURGIN
Commandant le ler R.C.A.

 

 

1re Compagnie

 

 

2/1er R.C.A. (Médium)

 

 

1/1er R.C.A. (légers)

 

Groupement «B»

Chef de Bataillon DAIGNY
Commandant le 1er R.M.L.E.

 

 

2me Compagnie

 

 

C.A.B.I.

 

 

3/1er R.C.A.

 

Groupement «C»

Lt-Colonel ROBELIN du 1er R.C.A.

 

 

3me Compagnie

 

 

4/1er R.C.A.

C.C.6

Colonel TRITSCHLER

 

 

Groupement «A»

Lt-Colonel RENAUDEAU D'ARC Commandant le 6me R.C.A.

 

 

10me Compagnie

 

 

2/6me R.C.A.

 

Groupement «B»

Chef de Bataillon GOMBEAUD
Commandant le III/R.M.L.E.

 

 

11me Compagnie

 

 

3/6me R.C.A.

 

 

3/1er R.C.A.

10.12.1944

Le groupement «C» ne sera constitué de façon définitive et avec une composition analogue à celle des autres C.C. que le 10 décemqre. jusqu'à cette date, il sera formé, selon les circonstances, aux ordres du Lieutenant-Colonel GAULTIER, Commandant en second le Régiment de Marche.
La 9me Compagnie, la C.A.B.3, les 1er et 4/6me R.C.A. sont en réserve de C.C. Il apparaitra rapidement que du fait des servitudes imposées par les transmissions, la C.A.B. doit entrer dans la composition du Groupement commandé par le Chef de Bataillon d'lnfanterie blindée.
Chaque Groupement dispose en outre:
- d'une section de sapeurs-mineurs du Génie,
à laquelle revient le cas échéant la pose des treadway.
- d'un peloton ou groupe de tanks-destroyers, selon le C.C.
- d'un détachement de liaison d'artillerie permettant l'intervention immédiate d'une batterie d'automoteurs de 105.
Ces groupements de toutes armes disposent donc des moyens nécessaires pour mener le combat.
C'est dans leur-historique que celui des unités du Régiment trouve sa place.
L'encadrement du Régiment êen Officiers, au début des opérations est celui de l'annexe n° 2.