Le prince AAGE de Danemark

Le prince AAGE de Danemark [1]

1909

Fils du prince Waldemar, amiral de la marine danoise et de la princesse Marie d'Orléans, le prince Aage était, dès sa jeunesse, attiré par la mystique des armes.
Capitaine de la Garde dans l'armée danoise, son ascendance maternelle le poussait toutefois irrésistiblement vers la France et, aux lendemains de la victoire de 1918, il avait obtenu de pouvoir accomplir un stage au 16e bataillon de chasseurs, alors en garnison à Metz.

 

1922

Mais le prince Aage était voué aux horizons plus larges et aux aventures guerrières et, en 1922, il lui était enfin permis de servir à la Légion étrangère avec le grade de capitaine.

Affecté au 2e R.E.I., il se donna de suite entièrement à sa nouvelle tâche et, en 1923, il participa aux opérations dans le Moyen Atlas, méritant par sa conduite la citation suivante:

 

« Superbe soldat, ayant au plus haut degré le culte de la Légion étrangère et l'amour de la France. Volontaire pour servir au Maroc, ne cesse de se dépenser sans compter, dans la troupe comme dans /'état-major. Au cours des opérations de 1923 dans le Moyen Atlas, s'est constamment offert pour les missions périlleuses, notamment aux combats de Bou-Arfa, du Bou-Khamoudj et d'EI-Mers, les 20 mai, 9 juin et 24 juin 1923, où if a, sous un feu ajusté et dans un terrain particulièrement difficile, assuré et maintenu la liaison du commandement avec les bataillons de première ligne très vivement engagés. »

 

1924

Détaché en 1924, à la 1re compagnie montée, il fut nommé, en 1925, à Rabat, à l'état-major du général commandant les troupes d'occupation du Maroc. Mais ce poste sédentaire ne l'empêche pas de participer activement à la guerre du Rif qui venait de se déclencher et au combat du Bibane, il obtenait la deuxième citation suivante:

 

«Agent de liaison du colonel commandant le groupement d'attaque, a fait preuve du plus beau courage ; volontaire pour toutes les missions périlleuses, ayant porté à plusieurs reprises des ordres aux unités engagées en première ligne sous le feu le plus violent. »

 

1925

Fin 1925, le ministre des Affaires étrangères lui confie, pour trois mois, une mission de propagande en Amérique, puis il fut désigné pour suivre les cours de l'Ecole de guerre. A la fin de ce stage, en 1928, il retrouva son ancien poste à l'état-major des troupes du Maroc. Les opérations du Tadla, en 1929, où il eut l'occasion de faire valoir ses belles qualités, lui valurent la troisième citation suivante :

 

« Officier de la Légion dont la réputation de bravoure est établie depuis longtemps au Maroc. Volontaire pour toutes les missions; plein d'allant et de dévouement; donnant constamment un bel exemple à la troupe, sur laquelle il exerce une influence particulièrement heureuse. A participé les 22 et 23 août aux opérations de Azarar-Fal et du Piton des Cèdres où, en qualité d'adjoint au lieutenant-colonel commandant le groupement et le 2e étranger, il a fait preuve des plus belles qualités militaires. »

 

1930

Il passa en 1930 à l'état-major du commandant des confins algéro-marocains, puis à celui de la 3e division de cavalerie en France. Il n'y restera que trois ans et en 1933, subissant de nouveau l'attrait de la terre d'Afrique, il se fera affecter à l'état-major du 19e corps d'armée puis, en 1934, à un groupement motorisé opérant dans la région de l'Anti-Atlas.

L'année suivante, il sera nommé chef de bataillon et, sur sa demande, obtiendra un commandement au 3e R.E.I. à Fès. Son activité sera alors entièrement employée à former et à façonner l'unité qui lui est confiée et, à partir de septembre 1939, il se donnera encore plus largement à sa tâche avec l'espoir et l'ambition de pouvoir mener lui-même au feu un des plus beaux bataillons de la Légion étrangère.

 

 

Mais la providence en décida autrement et le 29 février 1940, il était emporté en quelques jours par une courte et cruelle maladie, laissant à d'autres cette fierté et cet honneur. Suivant un vœu maintes fois exprimé, le commandant Aage officier de la Légion d'honneur, titulaire de la Croix de guerre et de la médaille coloniale, grand cordon de l'ordre de Léopold et commandeur du Ouissam Alaouite, était inhumé le 10 mars 1947 à Sidi-bel-Abbès au carré des légionnaires.

 


Les décorations du prince AAGE de Danemark

 

 

 

Remarks

1

Officier de la légion d'honneur

 

2

croix de guerre TOE

 

3

croix du combattant

 

4

médaille coloniale

 

5

médaille du Maroc dite de "la Paz »

 

6

croix d'honneur du Dannebrog ( Danemark)

 

7

médaille commémorative du mariage du roi Christian IX et de la reine Louise

 

8

médaille du centenaire du roi Christian IX

 

9

médaille commémorative de la 2ème guerre balkanique ( Grèce)

 

10

croix serbe de la guerre balkanique

 

11

King Rama VI Coronation Medal

 

12

officier du Ouissam Alaouite ( Maroc)

 

13

croix finlandaise du corps des gardes civils

 

 

Comme il le disait lui-même :
«A la Légion, chaque homme donne à sa vie son maximum de rendement. »

Le commandant Aage n'aura pas donné seulement dix-huit ans de son existence à la Légion. Il lui aura aussi légué sa mémoire en permettant que sa tombe, située près de celle du général Rollet, soit aussi un magnifique et profond sujet de recueillement pour les générations qui viendront chercher à l'ombre de la grenade aux sept flammes un idéal et un but de vivre..

 

 

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Bronnen:
[1] http://amalep.free.fr/le/grands/bjerring/bjerring01.htm

[2] http://lagrandeguerre.cultureforum.net/t83895-les-decorations-du-prince-aage-de-danemark

[3] Les Combattants Officiers Etrangers au Service de la France

Versie 08-06-2015